Fidelio

Fidelio
Programme

Ludwig van Beethoven
Fidelio

Distribution
Sinéad Campbell-Wallace
Leonore, femme de Florestan, travestie en homme sous le nom de Fidelio
Stanislas de Barbeyrac
Florestan, prisonnier
Christian Immler
Rocco, directeur de la prison d’État
Sebastian Holecek
Don Pizzaro, Gouverneur de prison d’État
Hélène Carpentier
Marzelline, fille de Rocco
Anas Séguin
Don Fernando, Premier ministre
Patrick Grahl
Jaquino, geôlier
accentus
prisonniers, gardes, le peuple
Insula orchestra
Laurence Equilbey
direction
Chloé Dufresne
chef assistante
Marc Korovitch
chef de choeur
David Bobée
mise en scène et scénographie
Stéphane Babi Aubert
création lumière
Wojtek Doroszuk
création vidéo
Sabine Siegwalt
costumière
Léa Jézéquel
assistante à la scénographie
Beate Haeckl
révision des dialogues
Nicolas Girard-Michelotti
assistant à la mise en scène
Samuel Hercule
bruiteur

Fidelio est l’unique opéra de Ludwig van Beethoven. Dans cette ode à la justice et à la liberté, la courageuse Leonore, travestie en homme, tente de libérer de prison son époux, emprisonné arbitrairement à des fins politiques.

Concert capté par Bel Air Media.

Synopsis

Dans le bouillonnement d’une époque marquée par les guerres napoléoniennes, dans les désillusions qui ont suivi les espoirs de la Révolution française, Ludwig van Beethoven va trouver la matière de son opéra Fidelio, le seul qu’il ait mené à son terme. Il s’inspire d’un fait divers survenu en France sous la Terreur, devenu un livret tiré d’un mélodrame de Jean-Nicolas Bouilly, Léonore ou l’Amour conjugal.

Cette histoire d’un noble (Florestan), jeté en prison par un despote (Pizzaro), et qui sera délivré par son épouse (Léonore), travestie en homme sous le nom de Fidelio, permet au compositeur de traiter plusieurs thèmes qui lui sont chers : la fraternité, la fidélité conjugale, le triomphe sur l’injustice. Ces trois thèmes constituent le socle de ses convictions d’homme des Lumières et il n’est pas anodin que le choeur final de Fidelio préfigure l’Hymne à la joie de sa Neuvième symphonie, œuvre entièrement imprégnée de l’idéal universaliste.

Isabelle Stibbe

QUELQUES MOTS DE DAVID BOBÉE ET LAURENCE EQUILBEY

« Les histoires d’évasion s’attachent généralement à raconter comment le prisonnier parvient à retrouver l’extérieur. Il s’agit ici de voir comment le personnage qui sauve parvient, tel Orphée descendant aux enfers, à rejoindre la victime. Car tout l’espace est verrouillé, contraignant. Tout est obstacle. Le livret évoque pour l’acte I des portes, des guichets, des grillages, des murs d’enceinte, la scène montre les cellules. L’acte II s’engouffre dans les profondeurs des cachots souterrains. Tout l’environnement vient contrarier les corps. Fidelio arpente les chemins sinueux de la liberté. »

David Bobée

« Avec Insula orchestra, depuis notre création nous explorons l’œuvre de ce compositeur. Nous comprenons je crois sa musique, ses moments d’urgence, sa poésie, son imagination, sa vision. Notre chemin Beethoven nous conduit aujourd’hui à Fidelio, et nous sommes très heureux de nous confronter à ce chef d’œuvre. La distribution est superbe, j’y retrouve des compagnons de route, notamment le ténor Stanislas de Barbeyrac avec lequel nous avons un itinéraire artistique depuis plusieurs années. Il chantera son premier Florestan. »

Laurence Equilbey